Re: [video] Ferrovie della Svizzera occidentale
Inviato: 12/10/2010, 17:53
Smontaggio di un ponte e della linea di contatto sulla Furka (nel 1961): http://www.videoportal.sf.tv/video?id=d ... 834dff7fd3
http://alpsrailworks.altervista.org/
Nonostante un precedente incidente, e la conseguente raccomandazione del SII, i TPC non sono riusciti a trovare i 10-15 milioni necessari per l'installazione del blocco automatico di tratta.24heures ha scritto:La deuxième collision qui va coûter cher à l’ASD
AIGLE-DIABLERETS | L’accident de vendredi n’était pas une première. Il y a un an, une rame heurtait un convoi de travaux. L’installation d’un système de sécurité est jugée urgente. Problème: le plus menacé des petits trains suisses n’a pas réussi à décrocher les 10 à 15 millions de francs nécessaires.
Mehdi-Stéphane Prin | 31.08.2010 | 00:04
La collision de vendredi dernier n’est pas une première pour l’Aigle-Sépey-Diablerets (ASD). Une année auparavant, le 19 août 2009, un choc frontal entre une rame et un convoi de travaux avait fait deux blessés légers. Cet accident, qui était passé inaperçu du grand public, avait en revanche attiré l’attention des experts de la Confédération, qui tirent la sonnette d’alarme.
Dans son rapport sur le précédent télescopage, le Service d’enquête sur les accidents des transports publics recommande l’installation, dans le jargon ferroviaire, «d’un block de ligne». Concrètement, il s’agit de signaux lumineux et de systèmes de sécurité empêchant deux trains de se trouver en même temps sur la même voie. L’Aigle-Sépey-Diablerets est un des rares chemins de fer à être dépourvu d’un tel système, devisé entre 10 et 15 millions de francs pour les 23 km du parcours.
Les coûts des accidents
Directeur des Transports publics du Chablais (TPC), Claude Oreiller, est le premier à reconnaître l’urgence d’équiper la ligne d’une telle signalisation: «On ne peut pas vivre chaque année avec un accident de cette nature.» La collision de vendredi dernier a fait six blessés, dont une personne âgée toujours en observation au CHUV. Cela également a un coût financier pour les TPC. A chaque sinistre, leur assurance leur retient une franchise de 50 000 francs. Sans compter les questions d’image.
Pourquoi ne pas avoir installé plus tôt un système de sécurité? L’explication se trouve dans le système complexe de financement du trafic régional, cofinancé par le canton et la Confédération. A plusieurs reprises, le transporteur chablaisien a tenté de mettre le block de ligne de l’ASD dans le paquet d’investissements prévus pour l’année suivante, en vain. «Ce sujet revient sur la table presque chaque année», constate Vincent Krayenbuhl, chef du Service de la mobilité. Mais à chaque fois, cet investissement n’a pas été jugé le plus urgent pour le petit train bleu.
Qui va payer?
Le rapport sur le premier accident a cependant fait réagir l’Office fédéral des transports, qui a envoyé une lettre aux TPC. «Nous pensons que l’installation d’un block serait une bonne idée», commente Gregor Saladin, porte-parole de l’OFT. Reste à savoir si Berne est désormais prête à mettre l’argent sur la table. Cela semble être le cas, mais le canton aura aussi son mot à dire.
La crainte des bus
Le scénario d’une obligation de la part de la Confédération sans aucune aide financière n’est pas totalement exclu. Cela ferait planer, une fois de plus, une menace de mort sur l’ASD. Les TPC en sont conscients. Leurs employés se sont battus ce week-end pour rouvrir le plus vite possible la ligne. Histoire d’éviter que son remplacement par des bus redevienne d’actualité. Depuis dimanche, avec l’aide d’une rame empruntée à l’Aigle-Leysin, le plus beau des petits trains vaudois roule de nouveau. Pour sa survie?
Un petit train à moderniser d’urgence
La double collision de trains amène des nuages noirs au-dessus de l’Aigle-Sépey-Diablerets. La Confédération – mais aussi le canton dans une moindre mesure – devrait cependant réfléchir avant de rechigner à financer un système de sécurité indispensable à un chemin de fer moderne. Les principaux responsables des deux accidents, ce sont ceux qui ont refusé à ce petit train les moyens d’entrer dans une ère ferroviaire moderne.
Si la ligne a survécu, c’est avant tout grâce aux soutiens des Vaudois et des députés du Grand Conseil. A maintes reprises, ils ont refusé les oukases de Berne qui voulait la remplacer par des bus. Le prix de cette lutte se paie aujourd’hui au prix fort: celui d’un chemin de fer qui n’a pas connu de modernisation digne de ce nom depuis 1914.
Non seulement, un système de signalisation doit être acheté le plus rapidement possible, mais il faut aussi transformer le petit train en moyen de transport du XXIe siècle. Le temps de parcours entre Aigle et les Diablerets doit baisser. Les projets ne manquent pas, contrairement à l’argent. Si le canton investit beaucoup, et à juste titre pour la région lausannoise, il doit aussi savoir faire un geste pour les Alpes vaudoises. L’Aigle-Sépey-Diablerets, connu jusqu’en Asie, représente un de leurs plus beaux atouts touristiques.
La solita solfa insomma... che sa tanto di scusa per tagliare.ABFe 6/6 ha scritto:Servizio dell'edizione odierna di Couleurs Locales: http://www.tsr.ch/video/info/couleurs-l ... id=2585931
La Confederazione richiede l'installazione del blocco, cosa che i TPC prevedono da anni, ma non caccia i soldi...